Champs de compétences

TDHA

Le TDAH est un trouble neurodéveloppemental de l’attention, avec ou sans hyperactivité, qui apparait avant l’âge de 12 ans.

Le déficit de l’attention se manifeste par des difficultés à se concentrer, à terminer ce qu’on a commencé, des oublis fréquents, la perte d’objets et une tendance à passer rapidement d’une activité à l’autre.

Quand l’hyperactivité est présente, on observe une agitation, de l’impatience, et des gestes parasites lorsqu’on est assis. Souvent, on constate aussi un problème d’impulsivité : on n’arrive pas à contrôler son comportement, on ne peut pas attendre, on coupe la parole, on agit sans réfléchir, on peut se mettre en colère rapidement.

Le TDAH est un trouble dans la régulation de la dopamine, qui entraîne une recherche constante de nouveauté et de stimulation.

Deuil

C’est la perte d’un lien essentiel : la perte d’un proche, la fin d’une relation, un changement de vie, l’annonce d’une maladie ou la perte de son statut social.

La perte fait irruption dans nos vies et bouleverse nos repères. Ce qu’on croyait stable ne l’est plus. Le deuil est une traversée intérieure, souvent silencieuse, qui confronte à la solitude la plus fondamentale : celle d’exister sans ce qui faisait tenir, sans ce qui donnait forme à notre quotidien.

Le deuil n’est pas une maladie, il ne se soigne pas. Il s’éprouve

Accepter la perte ne veut pas dire oublier ou effacer. Avec le temps, ce vide ne disparaît pas, mais il se transforme. Le deuil est une épreuve, mais il peut aussi devenir un passage vers une autre manière d’être en lien, avec soi, avec la vie.

Trauma

Il existe deux types de traumatismes :

Le traumatisme de choc est lié à un danger réel, un accident, une agression, un abus sexuel. La victime va éviter ce qui pourrait lui rappeler l’événement mais le traumatisme continue d’agir et se manifeste par des reviviscences, des cauchemars, une hypervigilance. C’est ce qu’on appelle le stress post-traumatique

Le traumatisme de développement, plus invisible, survient dans l’enfance. Ici, le danger est que le parent rompe le lien d’attachement. Cette menace pousse l’enfant à inhiber une part de lui-même pour garder ce lien vital.

Dans les deux types de trauma, une part de soi se fige pour se protéger de la menace et continuer à s’adapter à son environnement. Le blocage persiste dans le présent alors que la situation traumatique est passée. On parle de dissociation : Cette part figée garde en elle des émotions négatives (honte, la colère, image de soi dévalorisée) et peut créer un sentiment d’insécurité, de solitude, des troubles psychiques.

Ce n’est pas le thérapeute qui enlève le blocage mais la relation thérapeutique qui, associée à l’Emdr selon les cas, permet de se remettre en mouvement. Ainsi, la personne retrouve sa liberté intérieure pour agir et créer des liens satisfaisants.

Charge mental

La charge mentale naît d’une suradaptation constante aux exigences familiales, professionnelles ou scolaires. Elle se manifeste d’abord par un stress chronique, une fatigue persistante, une tension intérieure qui, si elle s’installe, peut évoluer vers de la colère, de la dépression, un burn-out et des troubles anxieux.

Elle est induite par un conditionnement socio-culturel. Elle touche particulièrement les femmes investies d’un rôle maternel, non seulement envers leurs enfants mais aussi dans le couple et pour autrui. Ce rôle n’est pas toujours choisi librement : il repose sur des attentes intériorisées de dévouement, d’anticipation, de gestion du foyer.

La charge mentale concerne aussi bien les étudiants(es) que les professionnels(les) : Elle provient d’une pression constante à la performance, à la productivité et à l’efficacité. Dans une culture qui valorise le faire au détriment de l’être, l’engagement devient une injonction.

La charge mentale est une souffrance invisible car elle n’est pas reconnue ni partagée, elle est considérée comme allant de soi. La personne s’efface dans un rôle en sacrifiant ses propres besoins. Progressivement, on perd le lien à soi, on ne sait plus ce que l’on ressent, ce que l’on veut.

Retrouver un sentiment d’existence, c’est revenir à ses besoins, ses désirs, ses valeurs en négociant avec les exigences de son environnement.

Crises de couple

La crise de couple survient quand l’un des partenaires, ou les deux, ne répond pas aux attentes de l’autre : l’attente de soutien, de compréhension, d’une sexualité satisfaisante ou de partage de la charge mentale. Mais elle peut aussi survenir lors d’événements comme la venue d’un enfant, une infidélité ou une épreuve difficile.

Derrière ces attentes se cachent des manques à combler, des blessures à réparer, issues de l’histoire personnelle de chacun. Ces déceptions et blessures peuvent entraîner des conflits, des luttes, un éloignement, une rupture de la communication. Ce qu’on identifie comme un simple problème de communication est souvent le signe d’une crise plus profonde.

La crise traduit une étape de maturation du couple.

Manque de confiance en soi

Le manque de confiance, c’est avoir peur de se lancer. La confiance en soi, c’est se sentir capable de tenter quelque chose qu’on ne maîtrise pas encore.

Le manque de confiance dépend de l’estime de soi : l’évaluation interne que l’on porte sur soi-même. Lorsque l’estime de soi est basse, la peur de ne pas réussir ou de ne pas être à la hauteur empêchent de faire face aux situations nouvelles ou stressantes. En évitant, on ne peut ni s’entraîner, ni progresser, ni apprendre à maîtriser pour trouver la confiance.

La confiance en soi est étroitement liée à la façon dont on s’est perçu dans le regard des autres, en premier lieu dans celui de notre famille.

Dépression

La dépression se manifeste par une tristesse profonde qui dure depuis plusieurs semaines. Elle s’accompagne de pensées obsédantes, de culpabilité, de colère passive, d’une perte de motivation, d’isolement, d’un désintérêt global, d’un ralentissement, d’une fatigue persistante et de troubles du sommeil ou de l’appétit.

Bien que la dépression soit déclenchée par une rupture, une perte ou une désillusion, on tombe en dépression seulement si cette blessure actuelle réveille une blessure passée, souvent inconsciente : une injustice, une humiliation, une trahison ou un abandon.

Burn-out

Le burn-out se définit comme un épuisement physique, émotionnel et mental, résultant d’un investissement prolongé dans des situations de travail émotionnellement exigeantes (selon l’OMS).

Cet épuisement conduit à la déshumanisation et l’autodévalorisation.

Le burn-out résulte d’un surinvestissement sans la reconnaissance attendue. Il touche particulièrement les personnes qui ne peuvent pas renoncer à un idéal de soi, à une image d’elles-mêmes qu’elles s’efforcent de prouver même lorsque l’environnement est maltraitant et ne reconnaît pas leur valeur.

Burn-out signifie littéralement “se brûler”. Quand on a brûlé toutes ses ressources, le temps de récupération est fondamental pour se reconstruire.

Addictions

L’addiction désigne une dépendance à une substance ou à un comportement malgré ses effets négatifs sur la vie.

Physiologiquement, elle implique une dérégulation des circuits de la récompense, liés à la dopamine, entraînant une perte de contrôle et un besoin impérieux de recommencer. Psychologiquement, c’est une tentative de soulager une tension interne par la recherche de jouissance.

On ne devient pas dépendant par faiblesse mais parce qu’on cherche inconsciemment à fuir une souffrance psychique.